Recomeço

Adónis. Estátua de mármore restaurada no séc. XVII. Louvre.
Cantan con voz de hombre, ¿pero dónde están los hombres?
con ojos de hombre miran, ¿pero dónde los hombres?
con pecho de hombre sienten, ¿pero dónde los hombres?
(Rafael Alberti, 1917-1999, Balada para los poetas andalúces de hoy. Ora Maritima. 1953).
O anúncio Del Potro, da Nike Argentina, exorta ao exercício físico e ao cuidado corporal. Te da ganas de ser un hombre. Tanta evidência é de desconfiar. O mais avisado é ouvir os responsáveis pelo anúncio:
“Después de una lesión que casi lo obliga a dejar el tenis, Juan Martín del Potro tuvo un regreso triunfal en 2016. Ganó la medalla de plata en los Juego Olímpicos y, este fin de semana, participó de la victoria del equipo argentino en la Copa Davis. Como un homenaje a todo este esfuerzo, Nike y BBDO realizaron una pieza audiovisual que se publicó antes de la final de la Davis.” (http://www.adlatina.com/publicidad/nike-y-bbdo-rescatan-la-esencia-del-%E2%80%9Cjust-do-it%E2%80%9D-en-la-historia-de-del-potro).
O anúncio centra-se no percurso de Del Potro, jogador de ténis argentino. Condiz com o lema: “Se a tua carreira chegou ao fim, começa uma nova”. Como é costume, esta pessoalização não obsta a leituras mais abrangentes. Pelo contrário, o particular, o “embaixador” Del Potro, ancora e alavanca o geral. Moral à parte, enfatiza-se a actividade corporal. Advoga o investimento físico e, em caso de acidente, o reinvestimento físico, rumo à excelência. With a little help from Nike. É a estética e a ética do guerreiro (Norbert Elias). Segue, a preceito, a canção de Edith Piaff: T’es beau tu sais (1960).
Marca: Nike. Título: Del Potro. Agência: BBDO Argentina. Direcção: Verónica Zetta. Argentina, Dezembro 2016.
Edith Piaff. T’es beau tu sais. C’est l’amour. 1960.
T’es beau tu sais
T’es beau, tu sais
Et ça s’entend lorsque tu passes.
T’es beau, c’est vrai.
J’en suis plus belle quand tu m’embrasses.
Je te dessine du bout du doigt :
Ton front, tes yeux, tes yeux, ta bouche.
Comment veux-tu dessiner ça ?
La main me tremble quand j’y touche…
T’es beau, mon grand,
Et moi, vois-tu, je suis si petite.
T’es beau tout le temps
Que ça me grandit quand j’en profite.
Reste là, ne bouge pas.
Laisse-moi t’imaginer.
T’as l’air d’être l’été,
Celui qui pleut jamais.
Reste là, bouge pas.
Laisse-moi quand même t’aimer.
Je ne peux même pas penser
Que je te méritais.
T’es beau, tu sais.
Ça m’impressionne comme les églises.
T’es beau, c’est vrai,
Jusqu’à ta mère qu’en est surprise.
Tu me réchauffes et tu m’endors.
Tu fais soleil, tu fais colline.
Viens contre moi, il pleut dehors.
Mon coeur éclate dans ma poitrine.
T’es beau partout.
C’est trop facile d’être sincère.
T’es beau, c’est tout.
T’as pas besoin de lumière.
Il était beau et c’était vrai
Mais la gosse ne le voyait pas,
Ses yeux perdus à tout jamais.
Il en pleurait
Quand il guidait ses pas.
T’es beau, tu sais.
T’es beau, c’est vrai.
T’es beau, tu sais.
T’es beau, c’est vrai…
“T’es beau, tu sais”- E chega sabê-lo.Ou a ética e a estética do guerreiro (Norbert Eliás) . A aprovação promove o recomeço.